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Qu’est-ce que le storytelling : qu’est-ce que le storytelling et comment l’utiliser dans vos diaporamas

Qu'est-ce que le storytelling : qu'est-ce que le storytelling et comment l’utiliser dans vos diaporamas

Qu'est-ce que le storytelling : qu'est-ce que le storytelling et comment l’utiliser dans vos diaporamas

Vous avez déjà passé des heures à fignoler des graphiques, aligner des blocs de texte au pixel près… pour finalement voir votre audience décrocher au bout de 5 minutes ? Rassurez-vous, ce n’est pas (que) vous. Le problème, ce n’est pas votre sujet. C’est votre histoire.

Dans un diaporama, ce ne sont pas les données qui captivent, c’est le récit que vous construisez autour d’elles. Et c’est précisément là qu’intervient le storytelling.

Qu’est-ce que le storytelling, vraiment ?

On en parle partout, au point que le mot a failli perdre son sens. Alors remettons les choses à plat.

Le storytelling, ce n’est pas « enjoliver » la réalité. Ce n’est pas non plus inventer une fiction digne de Netflix pour vendre un tableau Excel. Le storytelling, c’est l’art d’organiser vos idées sous forme de récit, avec :

Autrement dit : vous prenez des informations brutes (chiffres, faits, concepts) et vous les agencez pour que votre audience se dise à chaque slide : « J’ai envie de savoir la suite. »

Pas besoin de cape, de dragon ou de rebondissements hollywoodiens. Une bonne histoire peut être sobre, mais elle doit être structurée.

Pourquoi le storytelling est indispensable dans vos diaporamas

Votre public n’est pas un disque dur. Il ne stocke pas les infos par blocs. Il fonctionne avec des émotions, des connexions, du sens. La narration est le langage naturel du cerveau.

Lorsque vous racontez une histoire plutôt que d’énumérer des points :

Sur PowerPoint, cela change tout : votre deck n’est plus une succession de slides, mais un parcours que vous faites vivre à votre audience.

Les 4 ingrédients d’une bonne histoire… appliqués à vos slides

Peu importe le sujet (résultats trimestriels, plan marketing, pitch de startup, sensibilisation interne), votre storytelling repose toujours sur les mêmes piliers.

Le héros : qui est au centre de votre histoire ?

Indice : ce n’est pas vous. Et ce n’est pas non plus votre entreprise. Le héros, c’est soit :

Dans vos slides :

Par exemple, plutôt que d’attaquer par « Notre solution CRM en 10 fonctionnalités », commencez par : « Voici Sophie, responsable commerciale. Chaque fin de mois, elle passe 2 jours à courir après ses chiffres. » Votre héros est posé.

L’enjeu : qu’est-ce qu’on risque ?

Sans enjeu, il n’y a pas d’histoire. Il y a un descriptif. C’est plus ou moins ce que vous lisez sur un mode d’emploi d’imprimante.

L’enjeu, c’est ce que votre héros peut :

Dans vos diaporamas :

Votre slide clé ici pourrait ressembler à : « 2 jours par mois perdus sur des tâches manuelles, c’est 10% de productivité en moins pour l’équipe de Sophie. »

Le conflit : le cœur dramatique (oui, même dans un PowerPoint)

Le mot « conflit » peut faire peur en entreprise, mais rassurez-vous : il ne s’agit pas forcément de cris en salle de réunion.

Le conflit, c’est tout ce qui empêche votre héros d’atteindre son objectif :

Vos slides gagnent énormément en impact si vous :

La transformation : le changement que vous proposez

C’est le moment préféré des présentations : celui où vous montrez le fameux « après ». Mais attention : un bon storytelling ne se contente pas de « montrer la solution ». Il montre la transformation.

Dans vos slides :

Votre présentation ne raconte plus « une nouvelle fonctionnalité », mais « le parcours qui mène d’un problème précis à un résultat désirable ».

3 structures de storytelling faciles à utiliser dans PowerPoint

Passons à la mécanique. Comment organiser vos slides pour que tout cela tienne debout ? Voici trois structures simples, que vous pouvez adapter à presque tous vos sujets.

Avant > Problème > Solution > Résultats

C’est la structure la plus accessible, parfaite pour :

Slide après slide, vous pouvez dérouler :

Visuellement, pensez à un fil rouge : une même couleur, un pictogramme ou un personnage qui revient pour rappeler que l’on suit une trajectoire.

Le schéma en 3 actes (inspiré du cinéma)

Utile pour les présentations plus stratégiques ou inspirantes :

Adaptez votre rythme : l’acte 2 doit occuper suffisamment de temps pour que l’audience ressente la nécessité de l’acte 3. Si tout va trop vite, le changement semble anecdotique.

Problème > Chemin > Preuve

Idéale lorsque vous devez convaincre un comité, défendre un budget ou présenter un plan d’action :

Chaque segment peut être un bloc de plusieurs slides, mais gardez cette structure en tête pour maintenir la cohérence globale.

Comment injecter du storytelling dans vos slides, concrètement

Passons aux gestes précis. Où se niche le storytelling dans un diaporama ? Partout. Mais quelques endroits sont particulièrement stratégiques.

Commencez par une scène, pas par un sommaire

Le sommaire froid en première slide (« Contexte / Objectifs / Méthodologie / Résultats / Questions ») est un excellent moyen de baisser la tension dramatique dès la première minute.

Essayez plutôt :

Le sommaire peut venir ensuite, une fois que le cerveau a compris : « Ok, il y a une histoire à suivre. »

Utilisez vos titres de slides comme des phrases, pas comme des étiquettes

Un des leviers les plus sous-estimés : le titre de vos slides. Au lieu de « Contexte », « Analyse », « Résultats », transformez-les en micro-phrases qui racontent l’histoire.

Par exemple :

Si l’on parcourait votre diaporama en ne lisant QUE les titres, on devrait déjà comprendre 80 % de l’histoire.

Faites vivre un personnage (même abstrait)

Vous n’êtes pas obligé d’insérer des avatars partout, mais donner un visage à votre histoire aide énormément.

Idées à utiliser :

Vous pouvez les faire revenir régulièrement, par un simple pictogramme ou une petite vignette, pour rappeler que vous suivez leur progression.

Rythmez votre récit : zoom avant / zoom arrière

Un bon storytelling alterne entre :

Sur PowerPoint, cela peut vouloir dire :

Ce va-et-vient maintient l’attention et évite l’effet « tunnel de chiffres ».

Soignez vos transitions : ce que vous dites entre les slides compte

Le storytelling ne se limite pas à ce qui est écrit sur la slide. Il se joue dans la manière dont vous enchaînez :

Vous pouvez même intégrer ces phrases dans de petits encadrés de transition sur certaines slides pour garder votre fil narratif visible.

Mettre le storytelling au service du design PowerPoint

On pourrait croire que le storytelling ne concerne que les mots. En réalité, le design de vos slides peut amplifier – ou casser – votre récit.

Les erreurs fréquentes qui tuent le storytelling dans un diaporama

Si vous voulez faire respirer votre récit, évitez ces pièges très courants :

Une mini-checklist pour votre prochain diaporama

Avant d’ouvrir PowerPoint, ou juste avant d’envoyer votre deck, posez-vous ces questions :

Si vous pouvez cocher la plupart de ces cases, votre diaporama ne sera plus une simple série de slides. Ce sera un récit qui embarque, éclaire et donne envie de passer à l’action.

Et c’est là, au fond, toute la puissance du storytelling sur PowerPoint : transformer un temps de réunion en moment de bascule. Pas besoin de magie. Juste une histoire bien racontée.

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